"Déteste le ou aime le, pour les mêmes raisons tu ne peux pas t'en séparer. Le rap a besoin de lui, les gens ont besoin de croire en quelqu'un donc ils font confiance au God's Son parce qu'ils savent que je leur donnerais ce qu'ils veulent. Ils me voient comme un héros, donc je suppose que je suis un héros"
Dans le 2ème couplet Nas nous montre à quel point les années l'ont changé :
"Je peux toujours voir le quartier, voir le pont de QB, vivre les rêves que mes potes n'ont pas pu voir de leur vivant. Dites à ces anges d'ouvrir la porte pour moi. Des flingues rangé dans la cave à vin à coté des boites de cigares. C'est ce que j'appelle être mature, être un G, être un pimp et être un gangster. Je continue toujours à faire de l'argent, tous les 14 septembre c'est mon rêve. Je suis plus tranquille d'année en année, je vois les choses plus sereinement et c'est pour ça que je vous effraie."
- 14 septembre: date d'anniversaire de Nas.
Dans le dernier couplet Nas revient sur l'affaire du titre de l'album et se pose des questions sur la liberté d'expression et les conséquence de la censure pour la jeune génération.
"Mes avocats se préoccupent seulement de mes ventes d'albums oubliant que Nas est le seul vraie rebelle américain depuis le début. Toujours dans une prison musicale, emprisonné pour le flow. Essayer de dire à Bob Dylan, Bruce ou Billy Joel qu'ils ne peuvent pas chanter ce qu'ils ont dans leur cœur. Donc il n'y aura pas de titre à mon album, mais rien d'autre ne changera, et les gens se rappelleront du titre original. Si Nas ne peut pas dire ce qu'il veut, pensez à tous ces enfants talentueux avec des nouvelles idées qui se demanderont si ils peuvent ou pas les dires. Je ne peux pas m'assoir tranquillement et regarder tout ça sans rien faire donc je sort cet album. Tu iras l'acheter ou pas, rien à foutre je suis un hustler dans un studio avec un verre de Don Julio à la main, peut importe comment le CD s'appellera, je suis imbattable, inarrètable et tu le sais".
- Don Julio: une marque de tequila.